Dans l'eau, le poids du corps diminue jusqu'à être presque nul, car la densité du corps humain correspond à peu près à la densité de l'eau. Les patients souffrant de douleurs articulaires sont ainsi soulagés. Il est possible d'effectuer des exercices qui seraient encore trop difficiles à sec.
Si l'eau est suffisamment chaude (la température dans le bain d'exercice est d'environ 34°C), cela permet de détendre les muscles et de soulager la douleur, ce qui est utile en cas d'arthrose douloureuse.
La résistance de l'eau contribue au développement musculaire. L'entraînement aquatique (entraînement dans l'eau) entraîne une sollicitation musculaire plus régulière et plus élevée que l'entraînement à sec et protège en même temps contre les étirements brusques et dangereux.
Les hydromassages, qu'ils soient effectués par des buses immergées dans un bassin de baignade ou par des jets d'eau administrés par un thérapeute au-dessus ou en dessous de l'eau, permettent d'assouplir et de détendre en douceur de grandes zones du corps.
La pression de l'eau entraîne le dégonflement de certaines parties du corps. Ce phénomène est utilisé en cas de tendance au gonflement des jambes en cas de stase veineuse ou lymphatique. La pression exercée sur les jambes dans une piscine est supérieure à celle exercée par les bas de contention, souvent considérés comme gênants.
L'immersion dans la piscine à mouvement entraîne une détente psychologique. En cas de troubles nerveux, cette propriété peut être mise à profit.
Comme décrit précédemment, les maladies musculaires et articulaires douloureuses sont prédestinées à la thérapie par le mouvement dans l'eau.
La gymnastique aquatique sert à renforcer les muscles et à augmenter la mobilité après des blessures des os, des tendons, des ligaments et des muscles.
En cas de maladies nerveuses avec tendance à la contraction musculaire ou de troubles de l'équilibre, il est possible de travailler dans l'eau avec un risque de blessure réduit.
Les stases veineuses ou lymphatiques en cas de varices, après une thrombose ou une opération sont soulagées.
On peut utiliser les propriétés chimiques de l'eau pour traiter différentes maladies de la peau.
On sait par exemple que le psoriasis (une maladie de la peau caractérisée par des éruptions cutanées squameuses, parfois enflammées et douloureuses) s'améliore dans une eau fortement salée. De nombreux patients connaissent les effets bénéfiques du sel et du soleil de la mer morte. Dans les établissements de cure, de tels effets sont imités, que ce soit par des bains de sel, des douches à l'eau salée ou des chambres à brouillard.
Les éruptions cutanées chez les personnes allergiques peuvent également être traitées de manière similaire.
Un autre grand domaine d'application de l'eau dans différentes compositions chimiques est celui des maladies des voies respiratoires. Tant les voies respiratoires supérieures (rhinopharynx, sinus, cavité buccale) que les voies respiratoires inférieures, c'est-à-dire les bronches et les poumons, peuvent être atteintes au moyen de douches nasales et buccales ou d'inhalation. En augmentant la concentration de différents sels dans une eau minérale, on peut accélérer la dissolution du mucus. Les muqueuses des sinus dégonflent et les processus inflammatoires des tissus sont réduits.
Les sels présents dans l'eau thermale fixent les liquides accumulés dans les bronches et stimulent l'épithélium cilié, responsable de l'évacuation des liquides et du nettoyage des voies respiratoires, pour améliorer ses performances.
Chez les asthmatiques, notamment en cas d'asthme allergique, les inhalations de solutions salines entraînent souvent une amélioration rapide des symptômes. En cas de bronchite chronique, l'expectoration et donc l'essoufflement s'améliorent. L'inhalation chaude et humide entraîne une dilatation des capillaires, ce qui améliore la résorption des médicaments inhalés et augmente ainsi l'efficacité du traitement.
Les applications d'eau sous forme de cures de boisson ont un caractère plutôt historique pour les troubles des organes digestifs tels que la gastrite ; la lithiase biliaire ; les troubles du côlon irritable. Face au développement de médicaments efficaces, de possibilités de diagnostic sophistiquées et de techniques chirurgicales douces, ces formes de thérapie sont passées à l'arrière-plan, bien que certains patients, en particulier ceux souffrant de troubles chroniques de l'estomac et du côlon irritables, apprécient toujours beaucoup l'effet relaxant des bains, des massages sous l'eau et des enveloppements chauds.
Un autre domaine est celui des calculs rénaux, qui sont traités dans différents centres de cure, notamment en France, par des cures de boisson et des procédés de douche spéciaux. Mais là aussi, le nombre de cures est en net recul en raison des progrès de la technique médicale.
Amélioration de la circulation sanguine dans les tissus, ce qui accélère l'apport d'oxygène et de nutriments et facilite l'élimination des substances pathogènes.
Détente des muscles et soulagement des douleurs.
Stimulation de la circulation sanguine.
Les bains de gaz carbonique réduisent la tension artérielle et soulagent le cœur.
Stimulation de la circulation et amélioration de la circulation sanguine, détente de la musculature et du système nerveux végétatif.
Les huiles essentielles d'aiguilles d'épicéa soulagent les troubles nerveux et l'insomnie.
Utile pour les patients souffrant de troubles respiratoires.
Massage avec des jets d'eau, la température de l'eau et l'intensité de la pression étant modifiées.
Amélioration de la circulation sanguine, détente des muscles, stimulation du système immunitaire avec un effet positif sur les défenses immunitaires.
Exercices de gymnastique thérapeutique sous la direction du physiothérapeute, aussi bien en groupe qu'individuellement.
Rééducation possible plus tôt qu'en milieu "sec" et moins contraignante pour les articulations et la musculature, donc moins douloureuse.
Eau thermale de Mondorf : 14 550mg/l de minéraux dissous permet l'appellation d'eau thermale (analyse Institut Fresenius).
Composants principaux : NaCl (Chlorure de sodium - utilisé en ORL et en pneumologie) et calcium.
Autres composants : Potassium, magnésium, fer, sulfate (historiquement "cure de boisson" pour soulager les affections du foie, de la vésicule biliaire, de l'estomac et des intestins), fluorure.
En raison de la température de l'eau, la source peut être qualifiée de "thermale".
Désignation selon l'association allemande des thermes : "thermes au chlorure de sodium et de calcium contenant du fluorure".
Article édité en 2018 - traduit de l'allemand. Sources Chr. Gutenbrunner, G. Hildebrandt : Handbuch der Balneologie und medizinische Klimatologie (Manuel de balnéologie et de climatologie médicale). Michel Boulangé : Les vertus des cures thermales Otto Gillert / Walther Rulffs : Hydrothérapie et balnéothérapie |